Communism Is (not) Dead

Dites moi que ce n'est pas vrai.

Snif...

Davduf, Pan ! Pan !, a tiré le the remix.

Bah, oui, les agriculteurs français commencent à brûler leurs quintaux de blé ; à la télé en plus. A l'heure ou le kilo de cette céréale voit son coût avoisiné celui du kilo de charbon, Y a pas photo comme pourraient dire certains. En plus, c'est un meilleur combustible et c'est renouvelable... Non, j'ai pas honte qu'il dit l'interviewer.

Ça me rappelle une conversation au sujet de l'énergie, le nerf de la guerre, que j'ai eu avec un type normal, un type qui en a un peu marre de ce faire passer pour un con parce qu'il produit pour pas grand chose, alors que nous lui demandons de représenter nos campagnes et de la tenir en ordre dans nos bois et nos chemins de terre bordant les autoroutes, immobiles. Alors qu'il représentait, à peine 20 ans en arrière, une majorité de la population rurale, il devient cette espèce invisible aux pouvoirs incertains et à la fierté diminuée. Devenu manager par la force et dégainant le téléphone portable aussi vite que son cousin urbain, ce type, mon Camarade de longue date, prêche pour un outil de travail commun. Achetant des hectares ensemble, au même rythme que leurs outils, pour remplir leurs réservoirs d'huile et peut-être le notre. Non, ce n'est pas pour les beaux yeux verts de son râleur de voisins aux conclusions bovines.

C'est qu'il en on à revendre du gaz carbonique. En absorbant plus qu'il ne devrait, mon pote culto, devient un interlocuteur convoité. Le renouvelable, tendre renouvelable, emblème mystico-communico-publicitaire de l'industrie lourde, pour ne pas dire automobile, s'achète de Kyoto à Washington au prix d'un bon cigare du Club des Retraités Milliardaires. Putain, je suis trop jeune pour ce monde de vieux. Et je fait des amalgames si je veux... Parce que l'énergie, c'est globale (si si)...

Et qu'il ne suffit pas de défendre ou non son plaisir de se payer un véhicules encombrant, polluant, pour franchir les ruelles étroites de notre capitale et pour faire de toi, Camarade, un agile pourfendeur des sacs poubelles. Mon copain culto, il fait pareil que toi. Même mieux parfois, il anticipe - Gérer, c'est prévoir, bordel ! - pour rester indépendant et continuer à exercer son métier, tout en remuant ses petits bras dans l'air, au milieu d'une agriculture teintée de kolkhoze grandissant. Bref, il faut se battre et, en ces temps troublés, peu se pose la question de comment en faire profiter, participer, le concurrent d'à coté.

Dans un dernier cri d'espoir, mon pote, ce type normal, rappelons le, gueule un bon coup : On va tout cramer !. Puisque que nous ne voulons plus de son blé. Mais bon, dans un souci de pragmatisme et de subventions européennes, mieux vaut tout cramer dans de bonnes conditions. Ça devait arriver.

Je me souvient très bien de cette conversation et c'est à mon retour de la cave de plus en plus vide, hiéroglyphe d'un temps révolu, que nous entamâmes la suite des débats. Moi le carnet de notes perdu à la main, mon pote culto le coeur dans le raisin. Je n'oublie pas, non plus, le soleil des moissons, le piquant de l'orge, la pluie désagréable, le pain d'épices à la Saint Nicolas... Mais je m'égare... Comme les auto-proclamés alter-machin-chose fiers de leur café alter-bidule-truc.

Regardons plus loin que l'état des faits qui se voue à bradé le labour des champs, la terre des hommes. Ceux là même qui transforment le produit de la Nature en toutes autres choses de Naturel. Moi, Toi, Nous, camarade. Privés de notre gaspillage, nous ne serons bientôt plus assoiffés par le suivant, la conscience apaisée d'avoir bien travailler, puisque c'est renouvelable. Limiter nos actions, se priver volontairement au détriment des efforts - au relent péjoratif, ne méritant pas sons sens - ; belle connerie de retour en arrière, pire qu'un triste flashback hollywoodien.

Comment faire alors ? Attendre que cela se passe ? Un supo et au lit ? La réponse ne m'appartient pas. La réponse viendra peut être de la conscience de mon pote culto ou de son fils au chômage, du directeur pressé créateur d'activités au détour rassurant d'ISO-14001, d'un régiment de GI perdu en Irak, que sais je ?

Il était alors l'heure de se coucher. Le lendemain, nous retournions dans les champs, chasser le rendement, répandre sur le pain du matin pesticides et merde de cochon.

Yahouuu !

Sinon, moi, ça va bien.

Je voudrai dire à Jean Paul pour ses talents photographiques, à Mathieu pour son calme, Rosélène pour ses réflexions, à Gabriel pour sa fougue insoumise, à Florine pour son sourire, à Roxane pour son intelligence, à Chloé pour sa gentillesse, à Nathalie pour son courage, à Florence pour sa joie, à Simon pour ses imitations, à Agathe pour sa jeunesse, à Sylvain pour sa tolérance, à Rémi pour ses chansons, à Ludovic pour son petit coté bourru mais néanmoins sympathique, à Lucien pour son zèle dans les rangs, à Roland pour ses vannes pourries, à Laurence pour ses projets, à Michel pour ses vacances inoubliables, à Dorian pour sa quête de Dref, à Laurent pour son pragmatisme, à Émilie pour avoir mis le grappin sur le bon parti, à Pierre Yves pour nous avoir fait confiance aveuglément (le fou) jusqu'au bout, à Pierre pour ses prises de positions dictatoriales, aux filles de Pierre Yves pour leurs aides et leurs bonbons, à Christian et Pierre pour leurs méthodes de séductions, à Brigitte pour avoir supporter une certaine méthode de séduction, à Maud pour sa présence indispensable à mes côtés et à toutes les autres personnes que j'ai rencontré durant ses dernières semaines :

Yeeeeeaah !!!

Puisque je vais encore devoir m'absenter, j'ai décidé de vous laisser les clefs...

Donc, vous pouvez (message subliminal (vous devez, vous devez, vous devez, vous deve..., vous de...)) écrire vos vies, vos impressions, vos insultes, vos compliments, vos lettres d'amour (liste de thème non contractuelle) à l'infinie dans les commentaires du moment que ça reste un poil légal, bien écrit et poli. Moi, je m'arrangerai pour ne pas regarder vos oeuvres durant mon voyage.

C'est le moment rêvé de laisser une trace indélébile (oui, oui, vous avez bien lu !) de vous sur la toile, mes lecteurs adorés et amis Camarades. Même si vous n'avez rien à dire, si vous êtes timide, si c'est votre première visite, faites le !

Le but inavoué que je vais vous confier tout bas est de construire le fil de commentaires le plus long de ce site. Le record est, pour l'instant, de huit ; ça ne va pas être trop dur...

Alors, à vos claviers, prêt, partez !

Mais non, c'est une blague... Quoi que...

Pour contrôler l'arriver de la fin du monde et bien rire (jaune ?), voici un petit truc :

(merci à BlogZinet)

De Corto. J'ouvre, je lis :

Lu sur http://www.macdigit.com/

Plombée par les finances...

L’imprimerie Nationale devra fermer ses portes au printemps si rien n’est fait.

imageLà, il s’agit une fois de plus de dissocier, éclater, diviser, encaisser, et pour finir dilapider le patrimoine National. Le ministère des finances à t’il compétence pour fermer les portes de ce qui est une institution créée par Francois premier en 1539 ?? C’est pourtant ce qui va se passer, les bâtiments et terrains attenants ayant déjà été vendus. A cette occasion, divers appels ont été fait et une pétition est en cours, précipitez vous ici pour la signer. A ce jour aucune information n’a été donné par l’état sur ce qu’il adviendra des trésors de l’IN. Je crois que Garamont et Didot seraient courroucés, et le mot est faible de voir ce gâchis. On devrait classer cette institution au patrimoine culturel de l’humanité, et interdire même à un état de toucher à cela.

http://www.garamonpatrimoine.org/index.html

Après une rapide recherche sur Google, Libération ajoute cette article dans ma besace à connerie et à lâcheté. La mort du service public en directe, en live.

Franchement, les pétitions c'est pas pour moi et je signerai sans conviction. Je trouve cela inutile face au rouleau compresseur de la finance. Ce qu'il faudrait, c'est une personne bien placée qui fasse levier sur les décideurs pas du tout intéressés. Non sans dec', l'IN c'est dépassée, ça coûte des sous et on peut très bien faire la même chose ailleurs pour moins cher... Non, sans dec' !. Je dis alors Oui mais on va faire le cahier des charges ensemble Monsieur le Ministre. Parce que moi, la personne bien placée, je veux tel ou tel chose de particulier avec une certaine qualité et je suis prêt à payer pour. Alors, Tirons nous les doigts du cul et réclamons ce que nous voulons. Je suis sûr que l'IN sera capable de nous répondre...

C'est arriver pendant le voyage qui me guidait à mon dernier lieu de travail (agricole). Je conduisait tranquillement quand ça m'a pris : Merde, j'ai une idée..

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A peine arrivé dans mon Home sweet Home, de nouveau presque reparti. La vie est belle, non ?

Travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, c'est bon pour le moral (merci Olivier) ! Travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, c'est la santé (ouais !), travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, se reposer aussi, hein ! Travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler, travailler...

Henri Cartier-Bresson est mort...

C'est vraiment beau et cela viens d'une belle contribution de notre camarade Corto. Pour un premier Fan Art, c'est un premier Fan Art !

Encore merci Corto.

Ce soir après le dépouillement des élections européennes :

Mes chers concitoyens, je vais vous faire la lecture des résultats des élections européennes du 13 juin 2004 de notre commune. Les résultats suivant sont classés par tête de liste. Nombre d'inscrits, 1538 personnes. Ont voté, 676 personnes. Se sont exprimés, 649 personnes. Ont obtenu :

• Monsieur Merck Patrick, 14 voix ;
• Monsieur Schmitt Bruno, 1 voix ;
• Monsieur Hoffmann George, 13 voix ;
• Madame Nimsgern Christiane, 20 voix ;
• Monsieur Mégret Bruno, 3 voix ;
• Monsieur Moscovici Pierre, 220 voix ;
• Madame Pourre Fabienne, 30 voix ;
• Monsieur Daul Joseph, 69 voix ;
• Monsieur Marcinek Dominique, 26 voix ;
• Monsieur Allenbach Jean Philippe, zéro voix ;
• Monsieur Gollnisch Bruno, 102 voix ;
• Monsieur Roher Patrick, 6 voix ;
• Madame Isler-Beghin Marie Anne, 30 voix;
• Monsieur Monzani Pierre, 6 voix ;
• Monsieur Millet Jean Louis, 36 voix ;
• Monsieur Waechter Antoine, 10 voix ;
• Madame Etienne Micheline, 3 voix ;
• Madame Pico Sandrine, zéro voix ;
• Madame Griesbeck Nathalie, 60 voix ;
• Monsieur Lambeaux Olivier, zéro voix ;

Je tiens, pour finir, à remercier toutes les personnes qui ont participé au dépouillement et à vous souhaiter à tous un bon appétit.

Faites-vous aider pour arrêter de fumer, téléphonez au 0825 309 310 (0,15 €/min)

Le tout remboursé par la sécu.